Troisième leçon : la complexité des images

Les images que je propose dans la
Boîte à Cells sont souvent plus
complexes que les exemples qui vont suivre, mais comme elles ressortent
toutes du dessin animé, certains visiteurs pourraient de ne pas s'en
rendre réellement compte.
Intéressons-nous donc à l'image qui accompagne ce texte. Ce portable
est au départ une photographie, donc une image
a priori
complexe. Je l'ai redessinée en ne conservant de la numérisation
préalable que ce qui me paraissait signifiant, ce que mon oeil
acceptait comme essentiel pour comprendre et apprécier l'image. Ce
faisant, tous les avantages exposés précédemment se trouvent rassemblés
:
- diminution drastique du poids tout en préservant des dimensions
intéressantes,
- acquisition d'une vraie transparence, permettant un design
de page dynamique,
- maîtrise totale de la palette de couleurs,
- maintien d'une illusion photographique respectant le
produit.
Je ne prétends en aucun cas à une
exactitude
photographique. Je constate simplement qu'à taille égale, une
numérisation de ce portable réduite, par logiciel, à 256 couleurs
pèserait 35 Ko sans que sa qualité "esthétique" et sa véracité soient
réellement supérieures à mon image, qui ne fait que 7,2 Ko. Par contre,
une numérisation en 256 couleurs qui pèserait ce poids ferait le quart
de la présente image (76*153), soit un format timbre-poste où
l'éventuelle véracité photographique n'aurait plus aucun sens, puisque
l'on ne distinguerait même plus le nom du fabricant.
Prenons maintenant le cas d'un objet beaucoup plus difficile à
"simplifier".
La numérisation supérieure est un Jpeg faiblement compressé (10%) qui
pèse 10 Ko. J'ai retenu les présentes dimensions (194*104) car elles
correspondent à celles des vignettes utilisées par le site d'un grand
constructeur automobile français pour présenter ses modèles (pour un
poids quasi-identique). L'image inférieure est un "dessin". C'est un
Gif avec transparence pesant 7,20 Ko et qui est deux fois plus grand
que le Jpeg (46.000 pixels contre 20.000).
Même si le Jpeg se comporte bien sur ce genre de petits formats (la
seule dégradation génante se trouvant en lisière de la voiture et du
fond blanc), il est inférieur au Gif en qualité, poids et dimensions.
Une numérisation plus grande rendrait très problématique l'utilisation
de Jpeg, car il serait alors nécessaire d'adopter un taux de
compression élevé, et une dégradation conséquente, pour maintenir le
poids dans des limites acceptables.
Dans les
exemples suivants
sont proposées quelques très grandes images d'objets industriels
traités de cette façon et dont le poids est compris entre 12 et 20 Ko.
Je n'utiliserai pas ce type d'images lors de la conception d'un site
car j'estime que 10-12 Ko est le poids maximum tolérable. Mais je
souhaitais vous montrer qu'il n'est pas impossible de concilier taille,
poids et qualité, à condition de s'en donner la peine.
On trouvera, dans les pages
atelier une
description pas-à-pas de la méthode employée ici.