Première leçon : les formats utilisés
Il existe, pour faire simple, deux types d'images fixes sur le Web
: l'image dessinée et l'image numérisée. La première est, la plupart du
temps, une création originale du designer ou du graphiste, réalisée
directement sur un logiciel adéquat. Son champ d'application privilégié
est la page d'accueil, la signalétique interne d'un site, les bandeaux
publicitaires, les fonds de pages...
La seconde, comme son nom l'indique, provient de la numérisation (par
scanner ou tout autre vecteur approprié) d'une image extérieure au
graphiste (par exemple des photos, des schémas, etc.) ou réalisée par
lui sur un support non-directement numérique (par exemple peinture à
l'aquarelle ou à l'aérographe sur papier). L'image pourra être livrée
telle quelle sur le site ou retravaillée dans un logiciel de retouche
photo sans que son caractère de numérisation soit affecté. Elle pourra
être également redessinée en tout ou partie, la numérisation servant
seulement de base de travail : c'est souvent le cas pour les
logotypes.
Les formats d'images
Compliquons maintenant un tout petit peu le schéma ci-dessus, en
entrant directement dans les exigences techniques d'Internet. Il existe
deux formats d'images fixes sur le Web : le format Gif et le format
Jpeg.
Notons tout d'abord que ces deux formats sont de type
bitmap.
L'image est constituée d'une matrice de points élémentaires (les
pixels) qui ne possèdent que deux attributs : leur place dans la
grille, qui est unique, et leur couleur, qui est modifiable.
Par l'intermédiaire de cette matrice, le dispositif bitmap permet de
restituer toute la richesse des couleurs et la complexité des détails
d'une image, mais présente également un nombre important de
contraintes. Par exemple, la modification des dimensions de l'image
conduit à l'altération de la grille initiale et donc à la perte de
qualité, de définition.
Lorsque vous réduisez celles-ci, vous supprimez en fait
irrémédiablement des pixels existants. Lorsque vous les augmentez, au
contraire, vous demandez à votre logiciel graphique d'ajouter des
pixels supplémentaires à ceux existants. Selon la qualité de votre
travail et surtout les capacités de votre logiciel graphique, le
résultat sera plus ou moins satisfaisant.
Je pars du principe que ces principales contraintes sont connues par
vous. A défaut, je vous renvoie à nouveau vers un de mes écrits
1
week-end pour comprendre l'image et le graphisme (Eyrolles).
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